Aujourd’hui, le combo train et vélo fait de plus en plus d’adeptes. La preuve, il existe même une communauté de plus de 17k personnes sur Facebook qui échangent spécifiquement sur cette thématique. Chez HOURRAIL ! on a à cœur de créer de nouveaux imaginaires de voyages qui limitent notre impact sur l’environnement. Alors, évidemment qu’on vous encourage à tester ce mode de voyage alliant le train à la pratique du vélo, et qui, vous verrez, offre de nombreux avantages. Mais avant de se lancer, il y a tout de même quelques petites choses à savoir ! On vous explique tout dans cet article.
Le voyage à vélo c’est chaque jour une nouvelle aventure, c’est découvrir en mode slow travel une région ou un pays. C’est aussi l'occasion d’être dans ce fameux instant présent qu’on recherche tant, se reconnecter à la nature et se connecter aux autres en faisant de belles rencontres.
Une région ou un pays vous fait rêver ? Pas besoin de partir du bas de votre porte, un train vous y amène pour débuter votre voyage directement depuis l’endroit que vous souhaitez ! Vous gagnerez ainsi un temps précieux si vos jours de congés sont limités. On vous donne quelques idées un peu plus loin dans l’article.
Plus de 75% des émissions de gaz à effet de serre du tourisme en France sont liées au transport. Il est donc urgent de privilégier les modes de transport bas carbone tels que le train, le voilier, le vélo ou la marche. Pour calculer l’impact carbone de votre trajet selon le mode de transport choisi, on vous invite à jeter un œil au nouveau comparateur de transports de GreenGo.
Alors, prêts pour l’aventure ?
© Photo Fabio Gattini
Chaque type de train a ses spécificités (TER, INTERCITÉS, TGV, TGV internationaux, Transiliens…) concernant l’embarquement des vélos, et il en va de même pour les régions. On vous aide à y voir plus clair pour prévoir au mieux votre voyage.
Prendre son vélo dans le TER, c’est possible et sans démontage ! En effet, pour ne pas avoir à démonter son vélo, le TER est la meilleure option. Mieux encore, le service est le plus souvent gratuit. Vous trouverez un compartiment indiqué par un pictogramme vélo où des crochets vous permettent de le suspendre. Avec un peu de chance, vous pourrez vous asseoir sur les sièges juste à côté, histoire de garder un œil dessus (on n’est jamais trop prudents !).
Prenez cependant garde aux spécificités de certaines lignes françaises à l’arrivée de l’été (d’avril à octobre selon les lignes). Par exemple, en Bretagne, la réservation est obligatoire et coûte 1 euro par vélo. De même en région Centre-Val-de-Loire. En Nouvelle Aquitaine, c’est 5 euros tandis qu’en Bourgogne-Franche-Comté et Pays-de-La-Loire elle est respectivement obligatoire et recommandée, mais toujours gratuite.
Vous empruntez une véloroute ? Pour la Vélodyssée, la ViaRhôna, la Loire à Vélo et la Véloscénie, des aménagements sont prévus pour la période estivale. Plus d’infos sur les dates et les modalités sur le site de France Vélo Tourisme.
Prendre son vélo dans un INTERCITÉS, c’est possible mais avec un démontage nécessaire en cas de manque de places. L'INTERCITÉS vous offre en effet le privilège d’embarquer votre vélo non démonté pour 10€. Pensez à bien l’indiquer lors de la réservation de votre billet en ajoutant “un vélo non démonté” lors de votre recherche. Attention, les places sont rares, il vaut mieux donc anticiper. Cette fois-ci, les vélos sont dans un compartiment spécifique, il est donc préférable de les attacher avec un anti-vol.
Si les places sont toutes prises, vous avez toujours l’option du démontage. Dans ce cas, pas besoin de réserver ou de payer, juste de démonter votre vélo et de le glisser dans une housse aux dimensions recommandées par la SNCF à savoir 130x90 cm.
Prendre son vélo dans le TGV, c’est possible mais avec un démontage nécessaire la plupart du temps. Quelques places sont disponibles pour les vélos non démontés au prix de 10€ dans un wagon spécifique où sont réservés des sièges. Dans les Ouigo Train Classique, vous pouvez réserver une place pour le même tarif.
S’il n’y a plus de places, comme pour l'INTERCITÉS, le vélo est accepté gratuitement sans réservation, à l’instar d’un bagage classique, à condition qu’il entre dans une housse de 130x90 cm. Pour les Ouigo Grande Vitesse, pas d’autres choix que de le démonter, et de payer 5€. Si vous n’avez pas eu de place pour un vélo non démonté dans le Ouigo Train Classique, ce sera le même tarif sous housse.
Il n’est pas toujours simple de trouver de la place parmi les bagages, surtout quand les trains sont bondés. Retenez juste qu’il ne faut pas que votre vélo gêne le passage. Une petite astuce : s'asseoir sur les sièges situés à l’étage, juste à côté des bagages.
Prendre son vélo dans le Transilien, c’est possible et sans le démonter. Une escapade dans les Yvelines, en Seine-et-Marne ou en Normandie de prévue ? Les lignes de Transiliens (trains de banlieues) vous permettent d’embarquer gratuitement votre vélo non démonté, en dehors des heures de pointe. Pas besoin de billet si vous avez votre pass Navigo ! En panne d’inspiration ? Rendez-vous sur l’Instagram @cpasloinentrain.
Prendre son vélo dans les TGV internationaux (TGV Lyria, Thalys, Eurostar), c’est possible mais démonté. En effet, les vélos ne sont admis que démontés dans une housse, toujours dans les dimensions 130x90cm excepté pour l’Eurostar où il faudra le faire rentrer dans une housse de 85x85cm maximum. Plus d’informations sur le site de la SNCF ou directement sur ceux des lignes de trains étrangères.
Vous l’aurez compris, votre arme secrète pour embarquer votre vélo dans tous les trains, c’est la housse ! Vous avez deux options : la housse ultra-light et de petite taille, que vous pourrez garder avec vous pendant votre voyage à vélo. Ou alors, opter pour une housse plus résistante (et donc plus encombrante et lourde) dont vous devrez vous débarrasser avant d’entamer votre voyage. La solution souvent utilisée par les cyclistes pour se délester d’affaires superflues est de les renvoyer par La Poste. Quel que soit votre choix de housse, et surtout s’il s’agit de votre premier voyage à vélo, pensez au prêt, à la location ou à la seconde main !
© Photo @xav_theotherlife
Ça y est, on vous a donné envie de partir ? On vous dévoile notre top 3 des destinations vélo accessibles en train pour vous inspirer.
Direction l'italie par le train jusqu’à Milan (TGV depuis Lyon ou Paris) puis pédalez sur l’Eurovélo 5 de Milan à Rome. Pour le retour, l’itinéraire Rome-Paris est détaillé sur notre site.
Direction la Corse en train puis voilier depuis Paris. L’occasion de goûter aux joies de la mer et de voir (sûrement) des dauphins ! Arrivée à Calvi puis départ pour le Tour de Corse à vélo en suivant le GT20. Retour par le même itinéraire.
Adeptes des micro-aventures ? Partez en TER et à vélo à Compiègne dans l’Oise. De quoi se ressourcer et découvrir le patrimoine local !
Souvent les places réservables pour les vélos non démontés partent très vite. L’anticipation est la clef !
Voyager avec un vélo demande un peu d’organisation et de temps : monter les marches de la gare, repérer le wagon vélo de votre TER, les éventuels problèmes liés à l'affluence de cyclistes dans le train mais aussi le temps pour démonter votre vélo et le mettre sous housse si nécessaire. Mieux vaut être un peu en avance !
Si vous le pouvez, privilégiez les voyages en semaine, en journée et hors saison.
Essayez le plus possible d’avoir votre vélo dans votre champ de vision pour éviter tout risque de vol, notamment pendant les arrêts.
Voyager à vélo et en train nécessite de limiter au maximum ses bagages pour se faciliter la vie et ne pas être trop encombré lors des trajets.
Voyager en train avec son vélo demande parfois un peu d’organisation, certes, mais vous ouvre un champ des possibles infinis pour vos futures vacances ! Alors, à vos vélos, billets de trains et sacoches, et c’est parti pour une aventure bas carbone pleine de surprises !
Et si vous voulez nous raconter votre voyage, écrivez-nous à 📮 media@hourrail.voyage
Sources : SNCF, France Vélo Tourisme