De Paris à la Mongolie : le rail-trip de Benjamin Champseix

Écrit par Sophie Renassia

Publié le 4 octobre 2024

Tu cherches des conseils pratiques, des retours d’expérience et une bonne dose d’inspiration pour ton prochain voyage en train ? Installe-toi confortablement et mets tes écouteurs dans les oreilles : embarquement immédiat pour “Je t’offre un rail ?”, le podcast qui va te rendre accro au train, réalisé avec le soutien de SNCF Connect !

De Paris aux steppes mongoles en train

Dans cet épisode, Lisa reçoit Benjamin Champseix, un journaliste vidéo de 29 ans passionné par les voyages en train. Il nous raconte son aventure unique de six mois pour relier Paris à la Mongolie sans prendre l’avion.

Avec sincérité et une bonne dose d'humour, Benjamin nous partage ses expériences de Varsovie à Kiev en passant par Moscou, le légendaire Transsibérien et les paysages époustouflants du désert de Gobi. Bonne écoute !

Au programme de l’épisode

• Les premières étapes (départ de Paris, escale à Varsovie) : Benjamin nous parle de ses premières impressions à Berlin, puis Varsovie, où il en profite pour rendre visite à Chopin !
• Sa rencontre insolite en Ukraine et voyage de nuit : un moment surréaliste où il partage un compartiment avec un policier ukrainien et un mafieux russe lors d’un trajet en train de nuit vers Kiev...
• Ses aventures en Russie et sa découverte du Transsibérien : trois jours et demi à bord du mythique Transsibérien traversant les vastes étendues russes jusqu’au lac Baïkal, entre camaraderie et moments de solitude dans le froid sibérien.
• Sa semaine dans le désert de Gobi en Mongolie : sa découverte de la Mongolie, qui marque un tournant dans son voyage, et de la beauté sauvage du désert de Gobi loin des foules. Une expérience inoubliable chez les nomades, à dormir dans des yourtes sous un ciel étoilé.
• Comment le COVID-19 a bouleversé ses plans : son changement de cap lorsque son rêve de rallier Tokyo sans avion s’effondre avec la pandémie, et sa réorganisation face aux annulations de ses réservations en Chine.
• Et d'autres surprises (dont la passion des russes pour Patricia Kaas) qu’on te laisse découvrir en cliquant juste ici 👇

"Le Transsibérien, c’est comme être dans un autre monde. Trois jours et demi dans un train qui traverse le vide, entouré de neige et d’arbres à perte de vue."

"Dans le désert de Gobi, il n'y avait pas un seul touriste, c'était comme un rêve."

"Je me suis retrouvé à dormir dans un train avec un flic ukrainien et un mafieux russe... un vrai moment de tension !"

Le bilan de Benjamin : itinéraire, tips, expérience...

Son itinéraire en détail

• 1️⃣ Paris - Berlin - Varsovie. Première étape à Berlin avant de poursuivre vers Varsovie, où il fait une halte pour visiter la tombe de Chopin.
• 2️⃣ Varsovie - Kiev. Trajet en train de nuit vers Kiev (avec une anecdote mémorable sur un policier ukrainien et un mafieux russe dans son compartiment).
• 3️⃣ Kiev - Moscou. Courte pause à Kiev, puis direction Moscou pour visiter la Place Rouge avant de monter à bord du Transsibérien.
• 4️⃣ Transsibérien : Moscou - Lac Baïkal. Trois jours et demi de train traversant la Russie enneigée, en route vers le lac Baïkal, le plus grand lac d'eau douce du monde.
• 5️⃣ Lac Baïkal - Irkoutsk - Oulan-Bator (Mongolie). Après une halte à Irkoutsk pour explorer le lac Baïkal, direction Oulan-Bator, la capitale mongole, avant de s’aventurer dans le désert de Gobi.
• 6️⃣ Oulan-Bator - Tokyo (via les airs). Finalement, pandémie de COVID-19 oblige, Benjamin a dû renoncer son projet initial de ne pas voler pour atteindre Tokyo.

Le voyage en train, un choix conscient

Pour Benjamin, vivre ce périple en train était une évidence. Pour lui, ce mode de transport permet une immersion totale dans les lieux traversés et favorise les rencontres. "Le train, c’est un moyen de voyage unique. Tu prends vraiment le temps d’observer les paysages, de rencontrer des gens que tu ne verrais jamais autrement."

Derrière ce choix, plusieurs raisons :

• L'écologie, bien sûr : "Voyager sans avion, c’était aussi un défi personnel pour limiter mon empreinte carbone. Le train est une alternative écologique et beaucoup moins polluante que l’avion."
• La flexibilité et la liberté : "Avec l’Interrail, tu peux sauter dans un train et partir où tu veux sans avoir à réserver. C’est cette liberté qui m’a fait tomber amoureux du train."
• Les rencontres et expériences uniques : "Les trajets en train sont souvent l’occasion de faire des rencontres incroyables. Que ce soit un policier ukrainien ou des voyageurs partageant du vin dans le Transsibérien, chaque trajet devient une aventure !"
  

Les tips de Benjamin pour préparer un tel périple

• Bien se préparer au froid : investir dans des vêtements de qualité, comme la laine de mérinos, est essentiel. "Cela semble cher, mais ça te sauve littéralement la vie dans des conditions extrêmes comme en Sibérie ou en Mongolie."
• Optimiser ses dépenses : lorsqu'il voyage, Benjamin préfère alterner entre des hébergements bon marché et des moments où il se fait plaisir. "Je préfère dormir mal plusieurs jours et ensuite me permettre un bon restaurant ou un hôtel pour marquer le coup."
• Anticiper les visas : voyager à travers la Russie et la Mongolie nécessite une préparation minutieuse pour les visas. "J'ai presque manqué le coche avec les visas russes et mongols, il faut les anticiper au maximum !"

Ce que Benjamin retient de son aventure

Pour le jeune homme, ce voyage a été l'occasion de comprendre ses propres capacités, tant physiques que mentales. Il parle même d’une transformation personnelle : "Voyager seul sur des distances aussi longues, dans des conditions parfois extrêmes, t'apprend à te connaître. Tu deviens débrouillard, adaptable, et tu réalises que tu peux surmonter n’importe quelle difficulté."

Autre élément important de ce voyage : son rapport au temps. Benjamin évoque notamment l’importance de prendre son temps en voyage, de ne pas vouloir tout planifier à la minute près. "Certains de mes meilleurs souvenirs sont venus de moments non prévus, comme ce chien qui m’a suivi pendant trois jours au lac Baïkal, ou cette soirée à jouer de la guitare avec des locaux en Mongolie."

Encore une jolie preuve qu'il est possible de parcourir le monde autrement, en prenant le temps de découvrir des lieux et des personnes avec authenticité. Merci à Benjamin pour ce voyage fascinant de Paris aux steppes mongoles !

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